Titre original : Elric, Le Trône de Rubis
Édition :Glénat
Parution originale : 22 Mai 2013
Genre : BD Héroïc Fantasy
4ème de couverture :
Loup blanc.
Champion d'Arioch.
Jouet des Dieux.
Des siècles après ta
mort,
Ta légende et ton nom
resteront gravés dans les mémoires...
Les plus belles reines du
monde se damneront pour mourir de ta main,
Comme ta mère avant
elles...
Les plus grands souverains
tomberont à tes pieds en maudissant ton nom,
Comme ton père avant
eux...
Elric,
Dernier empereur de
Melniboné...
Appelle-moi,
Maudis-moi,
Attend-moi, mon aimé,
Car bientôt nous serons
réunis...
Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Editions Glénat pour ce Partenariat!
Voilà donc qui s'annonce bien : de
l'amour, du sang, du mystère...
Ce premier tome d'Elric nous en met
pleins les yeux dès le début. Une couverture sublime, des décors
époustouflants, des personnages très travaillés...On tourne les
pages une à une et l'on commence chaque fois par admirer la beauté
des images, bien loin d'un simple Lanfeust auquel on aurait pu
s'attendre.
Et avec pas moins de trois dessinateurs
pour cette œuvre, on en attendait pas moins!
En effet, tandis que Julien Blondel
s'occupait de son script à la fois osé et validé par Moorcock, Didier Poli fournissait une première version crayonnée, revue et
corrigée à l'encre par Robin Recht, avant d'être révisée et
colorisée par Jean Bastide.
Ce sont donc des images sublimes, aux
émotions fortes, qui nous donnent envie de plonger dans les pages
pour intégrer l'univers qui se met en place.
Car c'est tout de même ce que reste ce
premier tome : de la mise en place. Présentation succincte des
personnages (et encore, pas tous) et de leurs ambitions ou fléau.
Le tout reste encore assez vague, les
scènes s'enchaînent très (trop?) vite, et l'on referme l'album
avec un franc "déjà?!" exprimé haut et fort. Les
éditeurs devaient le sentir cependant, car ils nous offrent en
contrepartie pour cette première édition 16 pages d'illustrations
inédites, de planches de travail ou d’hommages. On les scrute donc
tranquillement, en repensant à la lecture.
Et le même constat revient sans cesse,
nous hante : c'était trop court. Je veux en savoir plus. Je veux
savoir comment ce monde fonctionne, quelles sont les règles, qui
sont ces gens, qui tire les ficelles, quelle est cette magie?
Deux solutions alors : attendre
patiemment la suite des albums (3autres sont actuellement prévu pour
un premier cycle, mais une suite y est déjà envisagée)
ou bien se jeter sur l’œuvre
originale, pour faire plus ample connaissance avec Elric, son monde,
et l’œuvre apparemment monumentale et incontournable de Moorcock.
Mon choix est fait : et vous?
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