Titre original : Harry Potter and the Philosopher's stone
Edition : Blommsbury 2001
Parution Originale : 1997
Genre : Fantastique
Quatrième de couverture :
Harry Potter pense qu'il est un garçon
ordinaire. Jusqu'à ce qu'il soit délivré par un demi-géant,
inscrit à l'école de Magie et Sorcellerie Poudlard, apprenne à
jouer au Quidditch et se batte dans un combat à mort. Pourquoi?
Parce qu'Harry Potter est un sorcier!
Avis :
Il est de ces livres qui bercent votre
enfance et vous marquent à jamais. Harry Potter est de ceux-là, et
bien plus, puisque la série ne s'est pas arrêté lorsque ses jeunes
lecteurs ont grandit, mais a su grandir avec eux. C'est un exploit
rare qui se doit d'être salué.
Harry Potter, pour ceux de ma
génération, c'est donc un peu comme un album souvenir : lorsque
l'on retrouve Harry qui parcourt sa lettre d'admission pour la
première fois, on se revoit la recopier à l'encre vert et
rassembler les livres qui ressemblaient le plus à des grimoires dans
notre bibliothèque, prétendant être de petits sorciers se rendant
à Poudlar. (Quoi, vous n'avez jamais prétendu être Hermione ou
Harry ou Ron vous-même? Vous n'avez jamais couru comme des fous
dans la cours de récréation, prétendant jouer au Quidditch sur vos
balais volant? À d'autres!)
Il faut reconnaitre toutefois qu'à ce
stade d'avancement, la série Harry Potter est ce qu'elle est : un
premier tome, et clairement orienté jeunesse. Le style est simple,
rapide mais terriblement efficace : dure dure de se départir de son
sourire tout au long de la lecture. Les personnages sont
attendrissant, mais encore à peine esquissés et légèrement
stéréotypés. L'univers est original, magique, délicieux, est
c'est finalement ce qui a fait la saveur et le succès de ce livre à
mon sens. Lorsque l'on referme le livre, on se dit "déjà?",
on se croit en été après une année passée à Poudlard, et on a
qu'un envie, c'est d'y retourner. Heureusement pour nous, c'était
également le sentiment de l'auteur, et nous avons encore 6 ouvrages
à déguster avant de devoir quitter le monde des sorciers pour de
bon.
Avant de finir cette chronique assez
peu objective (il faut bien l'avouer), je voudrais souligner le
travail de Jean-François Ménard, le traducteur. Je viens de lire
le livre pour la première fois dans sa langue originale, et en
comparant avec mes souvenirs de l’œuvre française, je n'ai pu
m'empêcher de m'émerveiller de son extraordinaire boulot. Vous avez
sûrement entendu parlé de la polémique autour de la traduction des
noms : selon moi,
Jean-François Ménard s'en sort avec brio! Il ne faut pas oublier
que ce livre était destiné à un jeune lectorat, et les noms et
appellations de sorts devaient inévitablement, même inconsciemment,
communiquer des images aux jeunes anglophones. Jean-François Ménard
les as traduit de son mieux, pour qu'ils ne sonnent pas étranges
dans la bouche des jeunes français, qu'ils puissent se les
approprier, tout en gardant ce sens sous-jacent. Il nous a rendu la
magie de cette œuvre accessible dès notre plus jeune âge, et je
l'en remercie profondément. Qui sait où nous serions, pour certain
d'entre nous, sans Harry Potter pour nous donner le goût de la
lecture?
C'est vrai que ce premier tome était très jeunesse et c'est ce qui fait le charme de cette saga qui a grandi avec pas mal d'entre nous! :)
RépondreSupprimerJolie chronique =)
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi sur le boulot de Jean-François Ménard (qui a aussi traduit la saga Artemis Fowl) : ce monsieur est un dieu de la traduction !
Les traductions de noms étaient pas si mal en fin de compte ! Un énorme boulot sur ce livre ! Vive HP :D
RépondreSupprimerComme toi, j'ai lu le 1er tome en VO il y a 3 ans et j'ai également ressenti le sentiment de retrouver des vieux amis. Le premier tome est magnifique car on découvre totalement l'univers qu'il y a derrière le mur du Chaudron Baveur. La VO est accessible car c'est une lecture pour enfant. J'ai bien aimé ton impression à la fin du livre d'être en été à la fin des cours ^^
RépondreSupprimerça me le fait à chaque relecture^^
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